Le Jeudi au bureau on entend déjà “bon week-end !” La hâte d’être au vendredi soir se fait ressentir dès le jeudi matin. Ce n’est pas si surprenant quand “allez vite” est un reflex. On dirait même que “ALLER VITE” est un réflex cousin de RÂLER.
J’en veux pour preuve tous les mots que nous utilisons comme un accélérateur chaque fois que nous sommes ralentis :
Allez ! Dépêche-toi ! On va être en retard ! Qu’est-ce que tu fais encore ? Tu as fini ? je t’attends là ! Tu fais quoi là ? Mais t’es pas prêt ! Je compte jusqu’à 3…
Le” bon week-end” du jeudi est une formule magique pour faire disparaitre la journée du vendredi. Et hop ! à l’heure de l’apéro du vendredi soir nous revoilà à la bonne place dans le calendrier pour profiter du week-end. Sauf qu’on arrive crevé au week-end.
On attend le week-end pour faire tout ce qu’on voudrait faire dans la semaine mais qui n’y rentre pas. Par exemple lire un bon bouquin. Or la lecture est un vrai ralentisseur. Je peux en témoigner. Je suis addict à la lecture. Je lis plusieurs livres en parallèle. Ma journée est ponctuée de moments de lecture. J’ai des envies irrépressibles de lire. Bien sûr mes lectures sont très fractionnées. Je peux lire par tranche de 5 minutes. Je lis 2 fois 5 minutes le matin. Une vingtaine de minutes le soir en rentrant du travail à côté de ma fille qui fait ses devoirs. Je lis pendant que le repas chauffe et dans les bouchons… et bien sûr dans mon lit.
Mon challenge me fait prendre conscience que tous ces moments sont autant de petites bulles qui oxygènent mon mental. Être happée par ma lecture me met hors course.
Mon truc pour ralentir : toujours avoir un livre à portée de main.
Bonne lecture !