Comment sortir d’une cage… d’ascenseur ?

Je me passionne pour le fonctionnement de notre cerveau, son potentiel est largement sous utilisé. Notre esprit est capable de nous enfermer dans les pires souffrances comme il est capable de nous en délivrer. Pour passer d'un mode de fonctionnement à l'autre, il faut s'entrainer à les discerner. Notre cerveau contient tous les antidotes.
Decider de sortir de la cage...d'ascenseur

Il est 5h22 quand j’écris ces lignes. Un rêve m’a extraite de mon lit. Il m’a offert une démonstration de la capacité de l’esprit à faire un pas de côté. Cette capacité qui permet de s’extraire de ce qu’on croit être la réalité alors qu’en fait ce n’est qu’une construction de l’esprit. L’esprit encore ! pour le pire comme pour le meilleur.

En tant qu’ambassadrice “J’arrête de râler”, j’essaie de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain car j’ai la certitude que son potentiel énorme est sous utilisé et qu’il est la solution pour soulager bien des souffrances naissant de notre propre esprit.

Alors voilà ce rêve, encore suffisamment présent dans ma tête pour le partager avec vous.

C’est un rêve d’ascenseur. Je fais régulièrement des rêves d’ascenseur. C’est fréquemment un ascenseur en panne qui ne me conduit pas là où je souhaite aller. Parfois il m’emmène au-delà du 6ème et dernier étage où habitaient mes parents quand j’étais enfant. Parfois il me conduit dans les fondations de l’immeuble. Je parviens toujours à sortir de l’ascenseur et sans angoisse je découvre un endroit inconnu. Mais ce matin, mon rêve d’ascenseur était bien différent. J’ai ressenti de l’angoisse, de la peur, je sens encore mon cœur battre plus fort en l’évoquant.

Comme toujours dans mes rêves d’ascenseur, je choisi mon étage; là le 4ème. Et puis très vite je constate que l’ascenseur ne s’arrête pas. Il accélère même. Je sens que l’ascenseur tombe et je m’imagine m’écrasant au sol, disloquée. Je commence à résister, sentant la chute inexorable. Je me colle au parois de la cabine. J’écarte les bras en croix comme pour soutenir les cloisons. Je me dis ça y est ton heure est venue. C’est trop con ! Et en même temps en disant cela je commence à douter et soudain je me dis NON C’EST UN REVE ! Et là je plisse mes yeux, je secoue la tête pour me réveiller et je me réveille. OUF ! ce n’est pas pour cette fois.

Immédiatement en me réveillant, je suis profondément troublée. J’ai encore des palpitations mais en même temps j’ai le sourire. J’ai l’impression d’avoir emporté une victoire. La victoire du discernement.

La situation était catastrophique, dramatique sans issue. J’allais vers une mort certaine. Mais mon esprit a repris le contrôle. STOP ! Il a enclanché un cran d’arrêt dans le mécanisme de l’ascenseur. J’ai décidé de descendre de l’ascenseur. Il s’est arrêté, le songe s’est dissout.

Ce rêve m’a fait expérimenter de manière “percutante” la force de mon cerveau ou esprit. Cette force qui peut m’engloutir dans le drame, le fatalisme comme m’extraire d’une “cage”. Une cage d’ascenseur pour le coup.

La force de notre esprit peut être positive, soutenante, capable de nous faire faire des pas de côté et de ne pas prendre d’emblée tout ce que nous vivons pour la réalité.

Au quotidien un simple pas de côté, un seul regard sous un nouvel angle peut nous faire sortir de la souffrance.

Je l’ai lu, je l’ai appris, je le sais, je l’ai expérimenté dans ma vie, je le transmets avec les ateliers “j’arrête de râler”. Mais ce que j’ai vécu dans cet ascenseur l’a définitivement ancré. C’est comme si j’avais eu la démonstration lumineuse que mon esprit savait le faire. Je me sens sereine. J’ai le power ! Un pas de plus vers mon potentiel.

Il n’y a pas de secret, pas de baguette magique. C’est le résultat d’un travail, d’une pratique que de savoir fabriquer des antidotes à la souffrance. Et c’est travaux pratiques tout les jours. C’est pour moi une certitude ce potentiel est propre à l’être humain.