Depuis le début de mon challenge, je repense tous les jours à cette phrase prononcée par ma fille quand elle avait 5 ans, alors que nous étions en retard pour l’école : ” Maman je n’ai pas le temps de me presser”.

Est-ce à cause de l’usage quotidien de mon extracteur, en repensant aux mots d’Eugénie, c’est l’image d’une peau d’orange pressée qui me vient.

Comment ne pas lui donner raison ? Il y a tellement de choses plus intéressantes à faire que de courir contre la montre.

Depuis dimanche je prends le temps de parler de mon challenge autour de moi. C’est l’occasion de chouettes échanges.
-“bonjour comment ça va ?”
– “Bien, je prends mon temps ce matin, j’ai commencé un challenge 21 jours pour ralentir”.
Et là, c’est magique, la course du matin cesse. Une vrai conversation a lieu. C’est ainsi que la bibliothécaire de mon village m’a recommandée ce matin le film “Tout s’accélère de Gilles Vernet”. Et ce soir j’ai eu la bonne surprise de constater que le film m’attendait à la bibliothèque.

En ralentissant, j’ai le sentiment de me rendre disponible aux opportunités. Je laisse un peu d’inertie et dans ce vide apparait l’inattendu. Sans le vouloir tout semble se mettre en place. Tout est parfait.